Sagesse ratée – III

Définition, quantification et mise au point

Pour lire les deux premières parties de cet article :
Sagesse ratée 1 : https://zawayablog.com/12597/
Sagesse ratée 2 : https://zawayablog.com/12646/

En plus, celui qui pratique du conseil sans cesse, sinon de temps en temps, est-il toujours préparé et qualifié, mentalement au moins, pour réussir son geste de conseil ? Car, une personne qui manque de sommeil peut résoudre maladroitement une tache. Et celui qui conseille est menacé par ce dilemme. On vit dans un relativisme affreux, où l’instabilité de la confiance est une mode.

Les gens croient, de moins en moins, en quelques principes universels. La confiance pose problème, obstacle à toute sorte de progression. Quand l’enseignant ne croit pas en les susceptibles ou ostensibles compétences d’un élève, quand une famille n’a plus de confiance en ses enfants, quand un mari perd de plus en plus, de confiance en sa propre femme, avec qui il a tout partagé, quand on perd de confiance en nous-mêmes ? Cela n’est-il pas une crise que vit l’humanité ?

C’est une crise, sauf si on n’ose pas l’avouer. Car « avouer » devient de plus en plus, difficile à admettre. On refuse d’avouer nos amours qui finissent par vieillir, à cause d’une espèce d’orgueil inexplicable. On refuse d’avouer nos erreurs, ce qui nous exige l’adoption d’un dogmatisme exotique, sans qu’on le veuille vraiment. Croit-on trouver une autre erreur nuisant à notre sagesse : le secret.

Les choses les plus importantes, ne sont pas à la portée de tout le monde. Et la preuve derrière ce relativisme n’est qu’une idée : « Il y a des gens qui ne doivent pas savoir, car ils ne méritent pas savoir ».

En effet, il n’existe pas de si dangereux comportements humains, comme celui d’une personne qui refuse d’avouer ce qu’elle dissimule en raison d’une sorte de perfectionnisme falsifié. Falsifié, car, refuser d’avouer une erreur, un crime, une simple idée qui va à l’encontre des principes universels, y compris ceux auxquels on croit naïvement, correspond à une espèce de faiblesse humaine, de peur existentiel.

En refusant d’avouer, on commet de ce fait une erreur. Une erreur si grave que l’accent d’un clandestin sans papiers qui ne sait même pas se débrouiller linguistiquement pour répondre à une simple question de Police : absurde ! Hélas ! S’il avait un bon accent en français ou en espagnol! La langue l’a trahit.

C’est tragique ! Quand on est retiré de vie à cause de la langue, c’est horrible ! Dans la Jungle, on parle tant de langues, sans que l’un mal comprenne l’autre. Il suffit que le lion arrive sur la rivière, pour que les zèbres se cachent, s’enfuient. Sauf les éléments entre eux qui manifestent un certain héroïsme à l’égard du lion, ou tout simplement en raison d’un handicap qui ne peut être qu’une faiblesse !
***
Les choses, à première vue, semblent ordinaires ! L’élément de surprise et d’exotique est de plus en plus en extinction. Mourir en guerre, n’est pas une mort juste ! Elle n’est plus juste à partir du moment où un soldat, après avoir réfléchi longuement, décide d’aller à la guerre ; en principe, on ne va pas à la guerre pour rire ou sourire, ce n’est même pas pour pleurer ; on décide d’aller à la guerre pour tuer !

« Tuer » devrait être un acte qui ne fait pas peur tant qu’il devrait inviter à s’exclamer ! Certainement ! Car se détacher de la vie est le sort partagé par tous les êtres vivants, y compris l’Homme. D’autant plus, l’idée qui nous informe de la mort d’un être, n’est pas si étrange à notre quotidien, à notre existence, même s’il existe des doctrines dont la conception de la mort et de l’éternité varient. Ce qui, par contre, devrait nous intéresser, c’est décidément les causes de cette mort.

Autrement dit, une mort dont la cause est une erreur stupide, c’est-à-dire commise par une personne qui choisit et donc préfère d’être stupide, n’est pas une mort juste. C’est le cas des suicidés ! L’erreur derrière leur mort, est impardonnable, car elle est une erreur en elle-même. La raison humaine, dans ce cas là, n’a pas été suffisamment indépendante, car il est susceptible qu’elle ne s’est pas auto renouvelée correctement, donc elle a toléré l’intervention d’éléments étranges : des idées, des virus !

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